L’école inclusive, nous en sommes loin…
Je crois que nous nous trompons même de chemin.
Les unités localisées pour l’inclusion scolaire, c’est bien
Mais plus stigmatisant, il n’y a rien.
Ségrégation et objectifs restreins,
À l’écart aujourd’hui comme demain.
N’avez-vous pas plus d’ambition pour les bambins ?
Non, je le crains.
À la réussite, la société met un frein
Comme si les enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de handicap, méritaient moins.
L’école ne devrait pas être un ensemble de « cages à lapin »,
Trié après sélection des supposés plus malins.
L’inclusion, commencera lorsque nous repartirons avant le un :
En s’éloignant de nos préjugés, nous pouvons prendre un autre chemin.
Ceux qui ont besoin d’inspiration n’ont qu’à s’appuyer sur nos pays voisins.
Quitte à recopier pour être sûre de faire les choses bien.
Et entre-nous, si l’inclusion est votre « problème », des solutions il y en a plein.
Comme, par exemple, faire passer les besoins des enfants
Avant ceux de l’école « inclusive », de l’administration, des enseignants, accompagnants, parents, etc. et même peut-être les tiens.
Parce que rendre l’école « inclusive » (en trois mots : respecter la loi...) n’est que le moyen,
D’arriver à l’égalité des chances pour chacun.
L’autonomie, avec ou sans dépendance de chaque adulte est, selon moi, la fin.
Alors, aux peurs, aux jugements, à l’éducation et à toutes les croyances du sens commun :
Rassurez-vous ! Les personnes valides et handicapées ont la même valeur humaine, elles peuvent avoir les mêmes diplômes… Tout va bien : ça ne vous enlève rien.
Laurie Moscillo
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